L’avenir des bâtiments du XXᵉ siècle, enjeu climatique et social, n’intéresse pas les candidats à la présidentielle.
Face au désir de raser ces 30 000 mètres carrés de béton et d’acier qui « faisaient écran » entre Paris et Malakoff, comme c’est écrit dans la notice de présentation du projet, la valeur patrimoniale n’a pas pesé lourd. Les pouvoirs publics ont vu le déménagement comme une « libération de l’emprise foncière » qui allait permettre de transformer ce quartier situé en lisière du périphérique.
Conjointement menée par la ville de Malakoff, l’établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, la Ville de Paris et l’Etat, l’opération prévoit de déplacer une école qui est exposée à une trop forte pollution, d’agrandir un gymnase, de valoriser une coulée verte…
Impasse sur la réhabilitation
En 2018, la doctrine de l’agence Lacaton & Vassal sur les vertus de la réhabilitation et la nécessité d’arrêter de détruire n’avait pas encore été consacrée par le prix Pritzker, récompense suprême dans le secteur de l’architecture. Le duo d’architectes français ne recevrait l’onction que trois ans plus tard, en 2021.
Mais les questions liées à la crise climatique et à la raréfaction des ressources étaient déjà brûlantes, et la responsabilité du secteur de la construction largement identifiée – il est à…..Pour lire la totalité de l’article cliquez ICI
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