Après avoir exploité des données sur les inscriptions scolaires de la rentrée 2021, l’économiste Olivier Bouba-Olga constate une hausse significative des mobilités résidentielles des grandes villes vers les petites villes.
Tribune. L’hypothèse selon laquelle on assisterait à un « exode urbain » au profit des villes moyennes et des territoires ruraux, très souvent avancée, est difficile à valider ou à invalider, en raison de l’absence de données suffisamment récentes sur les mobilités résidentielles.
Pour contourner ce problème, nous avons exploité les données du ministère de l’éducation nationale sur les inscriptions scolaires, à l’échelle des intercommunalités de France métropolitaine, disponibles jusqu’à la rentrée de septembre 2021. Notre hypothèse est que si un nombre significatif de personnes quittent les métropoles au profit de villes moyennes ou de territoires ruraux, alors on doit observer une baisse relative des inscriptions scolaires depuis la rentrée 2019 dans les plus grandes villes, comparativement aux villes de taille inférieure.
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Focalisons-nous d’abord sur les inscriptions dans le premier degré (écoles maternelles, élémentaires et primaires). Pour la France métropolitaine dans son ensemble, la dynamique des inscriptions est à la baisse depuis 2016, en raison de la démographie du pays : 108 000 inscriptions en moins avant crise, entre la rentrée 2016 et la rentrée 2019, 84 000 en moins ……
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