Qu’ils s’agissent d’entrepreneurs nomades, d’indépendants ou de salariés, la crise sanitaire et les confinements successifs redessinent la carte de l’attractivité résidentielle des territoires. Il est question ici d’un enjeu majeur pour les stratégies de marketing territorial. En effet, l’attractivité résidentielle correspond à la capacité d’un territoire d’attirer et de retenir des populations.
Les villes petites et moyennes, les territoires plus ruraux et moins urbanisés ont une carte à jouer pour se positionner sur le nouvel échiquier de l’attractivité résidentielle, face à des individus qui plébiscitent le changement de vie et souhaitent « se mettre au vert ». De plus, le développement du télétravail a permis de renouveler les ressorts de l’attractivité d’un territoire en opérant une disjonction entre qualité de vie et opportunité d’emploi. Désormais, un individu peut travailler sur un territoire économiquement attractif et résider sur un autre territoire, perçu comme attrayant pour sa qualité de vie.
Une enquête exploratoire
La quête d’une meilleure qualité de vie semble guider les comportements de cette nouvelle mobilité résidentielle. Ces observations, récemment relayées dans la presse nationale, interrogent : quels sont les territoires idéaux selon ces individus ? Sur quels attributs se fondent l’image des territoires qu’ils ont ? Des éléments de réponse peuvent être apportés par les travaux de recherche conduits par la Chaire attractivité et nouveau marketing territorial (A&NMT) de l’Institut de management public et gouvernance territoriale d’Aix-Marseille Université.
Cette enquête exploratoire cherche à connaître d’une part les images mentales des Français relatives aux territoires idéaux de l’attractivité résidentielle. D’autre part, elle cherche à connaître les images spontanées, dirigées et les intentions comportementales associées à certains territoires français et européens (villes, métropoles, départements et régions), ainsi que
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