Si les marchés sont appréciés pour leur localisation, souvent en plein centre-ville, cette occupation régulière de larges pans de la voie publique génère aussi un certain nombre de tensions avec les automobilistes et les riverains.
C’est comme si on écrivait “Fuyez !” » Pour le consultant David Lestoux, les panneaux routiers indiquant « route barrée » en noir sur fond orange, installés à l’entrée des marchés, font figure de repoussoirs. « Le marketing d’entrée est déplorable. Une signalétique plus accueillante permettrait de réduire l’image contraignante que peuvent avoir certains marchés auprès des usagers », estime-t-il.
Dans la plupart des communes, le marché se tient sur une place habituellement consacrée au stationnement ou dans des rues fermées pour l’occasion à la circulation. Cette éphémère piétonnisation, bien que parfaitement prévisible, n’est pas toujours bien acceptée.Lire aussi Article réservé à nos abonnésFace aux grandes surfaces et aux épiceries, les marchés de plein air font valoir leurs atouts
A Brive-la-Gaillarde (Corrèze), le samedi, principal jour de marché, « des navettes quittent tous les quarts d’heure les parkings relais, la journée de stationnement souterrain est à 1 euro, en plus de trente minutes gratuites. Mais il y a toujours des gens qui râlent. Que peut-on faire de plus ? », s’interroge Jean-Luc Souquières, conseiller municipal. A Périgueux, les difficultés de stationnement sont identifiées comme un point faible par les commerçants, selon une étude menée par la société LA !, dirigée par David Lestoux.
Particularisme parisien
Et pourtant cette piétonnisation hebdomadaire…….
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