Les associations professionnelles exactes au rendez-vous.

25/03/24 | Chronique de l’aménagement urbain

Bernard Lensel, Président et Christophe Mathieu représentaient Urbanistes des Territoires. @source photo Revue Urbanisme

Le 8 janvier 2024, la revue Urbanisme a réuni les principales instances représentatives du métier d’urbaniste pour débattre sur les enjeux et perspectives de la profession : la Société française des urbanistes (SFU), l’Office professionnel de qualification des urbanistes (OPQU), le Conseil français des urbanistes (CFDU), le Collectif national des jeunes urbanistes (CNJU) et Urbanistes des Territoires (UT).

En 2016, certaines de vos associations ont contribué à un livre blanc transmis à la ministre du Logement et de l’Habitat durable d’alors, Emmanuelle Cosse, et qui exposait trois grandes propositions. La première était « Instaurer et protéger le titre d’urbaniste », un titre accessible par un diplôme ou par la validation des acquis professionnels. Or, cette question ne semble toujours pas tranchée aujourd’hui. Où en sommes-nous ?

Hugo Réveillac : Pour le CNJU, l’urbaniste est un acteur du champ disciplinaire qu’est l’urbanisme, du développement des territoires et de la fabrique de la ville. L’urbaniste n’a donc pas le monopole de l’urbanisme. Il n’agit jamais seul et il n’engage pas le développement territorial seul: il le porte avec d’autres professionnels en accompagnant les élus décisionnaires. La diversité des situations et l’évolution de la profession font qu’un titre protégé n’a pas de sens selon le CNJU ; par ailleurs, on a déjà eu des arbitrages des fédérations d’employeurs et de l’État qui ont balayé cette idée. La création de la certification professionnelle d’urbaniste – un diplôme de niveau master, accessible en formation continue ou par la validation d’une expérience professionnelle – va dans le sens d’une meilleure reconnaissance, mais il ne constitue pas et ne doit pas constituer un titre au sens d’une profession protégée.

Pascale Poupinot : Le champ de l’urbanisme est tellement vaste qu’aucun urbaniste ne peut prétendre traiter tous les enjeux en présence. La valeur ajoutée fondamentale de l’urbaniste consiste en son savoir-faire à différentes échelles. Il doit être capable d’intervenir à l’échelle de l’îlot comme à celle de la région et même au-delà, et de faire travailler à ces échelles les différents experts, les différentes disciplines qui composent l’urbanisme. Ce champ de l’urbanisme ne cesse d’ailleurs de s’élargir au fil des lois, le sujet du « zéro artificialisation nette » [ZAN], par exemple, implique de traiter des problématiques comme l’agriculture, la santé, l’alimentation, etc. L’urbaniste est celui qui va savoir articuler ces questions aux bonnes échelles. Ce qui est une expertise particulière, qui s’apprend ou qui s’acquiert.

Dominique Lancrenon: Le Conseil européen des urbanistes a approuvé et publié un guide de recommandations sur la qualification des urbanistes en Europe. Ce guide…….lire la suite du début de cet article publié dans la revue URBANISME N°436 en cliquant ICI

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Eric RAIMONDEAU

Eric RAIMONDEAU

Gérant de l'agence UTOPIES URBAINES

J’ai créé l’agence Utopies Urbainespour partager mon expertise et la transmettre au travers des expériences que j’ai pu acquérir en direction des élus locaux mais aussi  des fonctionnaires des communes ou intercommunalités lors de sessions de la formation continue ou initiale. Ce site veut aussi être un relais pour des offres d’emploi proposées par les collectivités territoriales.

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