Pour la première fois, tout ce que la planète compte de bâtisseurs, architectes, ingénieurs, bureaux d’études, industriels des matériaux ou de la construction, diplomates ou bailleurs de fonds internationaux étaient réunis depuis, jeudi, autour de la question climatique.
Au moins soixante-dix pays se sont engagés, vendredi 8 mars, à revoir et adapter les façons de construire des bâtiments afin de freiner le réchauffement climatique, tout en protégeant le bâti des aléas qui se multiplient, ont annoncé l’ONU et le gouvernement français.
Les ministres de l’environnement ou de la construction des pays signataires – dont les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, mais pas la Chine – ont adopté une « déclaration de Chaillot », du nom du palais à Paris dans laquelle elle a été finalisée, lors du premier « Forum mondial bâtiments et climat » organisé par l’agence des Nations unies pour l’environnement, et le gouvernement français.
Normes, financements immobiliers, matériaux, énergie… L’objet est à la fois de décarboner l’industrie du bâtiment, fortement émettrice de gaz à effet de serre responsable de l’élévation des températures mondiales. Il s’agit aussi de rendre le bâti plus résilient face aux tempêtes, inondations et canicules qui se multiplient, notamment dans les pays du Sud les plus vulnérables.
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Pour lire l’intégralité de cet article publié le 8 mars dans le journal le Monde, cliquez ICI
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