Le chef de l’Etat a pris de vitesse son gouvernement et étonné les élus, alors qu’un amendement au projet de loi de finances accordant 3 milliards d’euros au ferroviaire avait été retiré du texte par l’exécutif, début novembre.
« On y va à fond. » Dans une nouvelle vidéo, postée dimanche 27 novembre sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron reprend les codes des youtubeurs pour répondre aux questions d’internautes baptisés « Xefario », « Margo » ou « Pat le Nerveux ». L’occasion d’une annonce surprise visant, dit-on à l’Elysée, à « donner un coup d’accélérateur ». « Pour tenir notre ambition écologique, explique le chef de l’Etat, je veux qu’on se dote d’une grande ambition nationale » : développer un réseau de RER « dans dix métropoles françaises ». « C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie », projette le président de la République, toujours marqué par le souvenir de la crise des « gilets jaunes », symbole extrême des aspirations au désenclavement et du ras-le-bol face à la hausse du prix du carburant.
Si l’idée d’investir dans le ferroviaire métropolitain était à l’étude, l’annonce a pris de court le gouvernement. Il s’agit du cap, précise l’Elysée, puisqu’il « reste à sélectionner les métropoles, les tracés et la répartition des financements entre l’Etat, les régions et les opérateurs ». A Matignon, le secrétariat général à la planification écologique avait identifié une quinzaine de projets ; l’effort portera donc sur les dix prioritaires. La première ministre, Elisabeth Borne, sera chargée de « piloter ces grands travaux », ajoute-t-on dans l’entourage élyséen.
« C’est un projet d’ampleur politique similaire au Grand Paris, souligne le ministre des transports, Clément Beaune. Connecter les métropoles et les banlieues, cela n’était pas un sujet vierge, mais le président en fait une orientation politique importante. C’est du concret, de grands projets qui font rêver. » Dans l’entourage de Christophe Béchu, ministre…… Lire la suite de l’article en cliquant ICI
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