Terrasses et crise sanitaire
Il n’y en a pas une pareille à l’autre. Certaines se résument à trois tables et six chaises serrées sur le bitume. D’autres sont protégées par de savantes palissades plus ou moins artistiques. Elles se cantonnent parfois à un bout de trottoir, ou prennent leurs aises sur plusieurs places de stationnement. Quelques-unes sont même implantées au milieu de la chaussée, entre les voitures et les vélos, comme rue Lafayette. Des bambous, des parasols, voire un toit léger, s’ajoutent ici ou là au décor. Le mobilier est tout aussi disparate.
Le résultat ? Un festival de créativité, applaudissent les uns. Une esthétique « entre dépotoir et fête foraine de ZAD », pestent les autres.
A Paris, les terrasses ouvertes avec la crise sanitaire sont en train de s’installer dans la durée. En deux mois, la Mairie a reçu plus de 6 800 demandes de cafés et de restaurants pour des installations pérennes. Les autorisations qu’elle s’apprête à donner vont transformer profondément le paysage urbain. Une nouvelle ville se dessine.
Les Parisiens inquiets des nuisances se sont de leur côté déjà emparés du dossier. Un sujet sensible de plus pour Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale et désormais candidate à la présidence de la République…….Lire la suite
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