L’érosion va grignoter les côtes françaises d’ici à la fin du siècle, condamnant des milliers de bâtiments

20/03/24 | Actualité de l'aménagement

Un rapport non publié du Cerema analyse les effets de la hausse du niveau de la mer sur les littoraux français, de métropole et des outre-mer. Si ces effets sont relativement modestes à l’échéance 2028, le travail de sape s’accélère aux horizons 2050 et 2100.

Source : Le Monde

Des falaises aux plages de sable, la mer grignote du terrain en France. Mais où, et à quel rythme ? Pour répondre à ces questions, le Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), qui se présente comme l’expert public de l’évolution « du climat et des territoires de demain », s’est attelé à un exercice de prospective à trois échéances : 2028, 2050 et 2100. Ces travaux, qui ne sont pas encore officiellement rendus publics, permettent de se faire une idée du nombre de constructions qui vont être touchées en premier par l’inéluctable retrait des côtes. Ils dissocient l’érosion du littoral des probabilités de submersion marine.

Comme le rappelait la Cour des comptes dans son rapport sur l’adaptation de la France au changement climatique publié le 12 mars, en cinquante ans, entre 1960 et 2010, la France métropolitaine a déjà perdu près de 3 000 hectares de ses littoraux. Les magistrats recommandaient donc d’établir un diagnostic couvrant l’ensemble des territoires français et tenant compte de l’élévation prévisible du niveau de la mer. Les travaux du Cerema tombent donc à pic.

D’ici à 2028, un millier de bâtiments sont susceptibles d’être atteints par l’érosion littorale. Il s’agit de 528 logements répartis dans 300 bâtiments, dont la moitié sont des résidences secondaires. Leur valeur vénale est estimée à 167 millions d’euros. Sont aussi concernés, 340 constructions de la catégorie annexes et dépendances, quelques bâtiments publics ainsi que des locaux abritant des activités économiques. Le recensement en a identifié 191, dont 75 établissements de plage et 90 hôtels, restaurants, village de vacances, évalués à 54 millions d’euros, ainsi que vingt-huit postes de secours, vingt et une bases nautiques ou écoles de surf, un local ostréicole dans le Morbihan…

En nombre d’édifices concernés, la Corse, les Pyrénées-Atlantiques, le Var, suivis du Calvados, de la Seine-Maritime, de la Somme, de………….lire la suite en cliquant ICI

Eric RAIMONDEAU

Eric RAIMONDEAU

Gérant de l'agence UTOPIES URBAINES

J’ai créé l’agence Utopies Urbainespour partager mon expertise et la transmettre au travers des expériences que j’ai pu acquérir en direction des élus locaux mais aussi  des fonctionnaires des communes ou intercommunalités lors de sessions de la formation continue ou initiale. Ce site veut aussi être un relais pour des offres d’emploi proposées par les collectivités territoriales.

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