Alors que l’obsolescence de nombreux immeubles tertiaires pourrait accélérer leur reconversion en logements, il reste des freins à lever pour développer ce marché économe en foncier et en dépense carbone.
Les énergies convergent pour reconvertir un patrimoine tertiaire devenu obsolète sous l’effet de la généralisation du télétravail et de nouvelles exigences et besoins des travailleurs. « Les propriétaires, institutionnels privés et publics, ont pris conscience de la nécessité de repositionner ces actifs vers du résidentiel », observe Olivier Waintraub, président de Nexity Seeri et Patrimoine & Valorisation, deux filiales de Nexity ayant une dizaine de projets de reconversion en cours à Paris et en régions.
Ce gisement potentiel pourrait croître encore selon une étude de l’IEIF : si 41 % des entreprises passaient à deux jours de télétravail, le gain de surface serait de 27 %, représentant 3,3 millions de m² pour le seul parc de bureaux francilien.
Freins administratifs et fiscaux
Mais certains freins restent à leve pour accélérer le rythme de ces opérations . Selon Olivier Waintraub, le premier est d’ordre administratif. « Les villes ne sont pas toujours enclines à se lancer dans ces opérations qui nécessitent de créer des équipements publics – écoles, crèches ou garderies- alors qu’elles n’ont ni les moyens ni le foncier. D’où l’importance de proposer une programmation mixte pour ces reconversions ». S’ajoute celui de la fiscalité. Si le dispositif fiscal actuel permet une exonération partielle des plus-values pour ces programmes de reconversion, « il faudrait le rendre plus avantageux et plus lisible encore pour donner envie aux investisseurs de céder leurs actifs en vue de ces……Pour lire la totalité de cet article cliquez ICI
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